1962


En octobre 1961, l'Ariane reçoit des jantes peintes en gris métallisé et des entourages de déflecteurs en aluminium sur Ariane SL et SC, la Miramas (de base) reçoit des déflecteurs peints. C'est aussi l'heure de la suppression officielle des Ariane 8 et Vedette V8 (en réalité la production s'est arrêtée depuis le printemps 1961, pour préparer les chaines de montage du futur best-seller de la marque...) : en effet la gamme Vedette V8, héritée lors du rachat de l'usine de Poissy en 1954, voit sa production se terminer en 1961 ou elle avait déjà chutée à 3 813 unités contre 13 914 en 1960, les V8 tirent leur révérence après une production totale de 166 895 Vedette entre 1955 et 1961. Sic transit. Mais la production des Chambord continue encore au Brésil, ou a été envoyé la chaine de montage des Chambord françaises (voir la page "Simca do Brazil"). Simca ne produit donc plus aucun modèle à moteur V8 ... Fin d'une époque. Mais l'Ariane continue son petit bonhomme de chemin : en février elle adopte un compteur gradué jusqu'à 160 et un témoin de phares.

Mais pour l'année modèle 1962, l'évènement pour Simca se tient au salon de l'automobile de Paris d'octobre 1961 : Simca dévoile la Simca 1000 qui entrera en production en 1962. Petite, compacte, citadine sont autant d'adjectifs pouvant être raccroché à la Simca 1000. Avec son petit moteur de 944 cm3 développant 52 ch placé à l'arrière de la voiture. En créant cette voiture Simca s'attaque directement à Renault et sa vieillissante Dauphine en reprenant son architecture mais avec un style très carré plus moderne pour l'époque : les premiers modèles de Simca 1000 se caractérisant par par leurs petits feus ronds à l'avant comme à l'arrière. Cette petite voiture ne tarde pas à plaire au français, malgré le fait que cette petite voiture consomme beaucoup pour sa cylindrée, que sa tenue de route, bien que meilleure que celle de la Dauphine, n'était pas non plus très précise : ses trajectoires aléatoires feront de nombreuses frayeurs aux clients de la marque, et le bonheur des carrossiers...

Mais pour ce qui est de l'Aronde ce n'est pas encore tout à fait fini, le millésime 1962 marque l'arrivée de trois nouveaux modèles : l'Etoile Super (moteur Rush 6 CV et finition d'Elysée), le flacon sans l'ivresse ... Mais arrive aussi le "must" de l'Aronde : les Monthléry Spéciale et Monaco Spéciale; je m'explique : moteur Rush Super M développant 70 ch, (en option) intérieur en naugahyde (un skaï américain blanc très solide et du plus bel effet) et (en option) une peinture gris métallisé. Le "must" quoi ! Ce qui n'empêche les ventes de chuter de 153 073 en 1961 à 77 334 en 1962 : presque divisée par deux, pour l'Aronde c'est le début de la fin ...